La Pentecôte

8/05/2023 | Édito

Le chiffre du mois : 50

50 est le nombre de jours qui séparent la Pentecôte de la Pâque.
Cette fête bien souvent méconnue ou incomprise, nous introduit dans une promesse de providence divine. Oui, Dieu béni !

La Pentecôte est une fête mentionnée à de nombreuses reprises dans la Bible.
Trois fêtes dans l’année étaient célébrées par le peuple : « la fête des pains sans levain » (la Pâque), « la fête des semaines » ou « fête des prémices » (la Pentecôte) et la « fête des tabernacles » qui marque la clôture des récoltes de toute l’année (2 Chroniques 8.13).
Depuis la Pâque, on comptait sept semaines (49 jours); le cinquantième jour était la Pentecôte.

Dans l’Ancien Testament, lors de la pentecôte, le peuple hébreux venait devant l’Eternel avec ses offrandes volontaires dans une grande joie en rapport à la providence de Dieu à leur égard. Les premières récoltes se mettaient en place et le peuple considéraient combien Dieu veillait sur lui et combien il leur faisait grâce en leur donnant tout ce dont ils avaient besoin.

Dieu donne avec largesse et le peuple à son tour donnait avec largesse.

Dans le Nouveau Testament, la Pentecôte, du grec « pentecostè », une fois le sacrifice parfait de Jésus-Christ accompli à la croix, introduit le croyant dans les prémices de la vie de l’Esprit. L’effusion du Saint-Esprit sur les 120 fidèles le jour de la Pentecôte, dans la chambre haute, propulse les chrétiens dans une dimension plus profonde de la vie spirituelle avec, notamment, les dons spirituels et la glossolalie (le parler en langue) comme signe initial.

Ce baptême de l’Esprit n’est pas tant une surprise, puisque Moïse y avait soupiré (Nombres 11.29) et Joël l’avait prophétisé (Joel 2.28).

Soyons percuté par la générosité de Dieu dans ces deux Alliances qui initie la libéralité du peuple.

N’est-ce pas regrettable de constater de nos jours ce souhait prédominant de recevoir de Dieu, sans cette volonté de vivre la joie de donner?

Sommes-nous de ceux qui se laissent entrainer dans le courant de cette même pensée ?

Jésus-Christ n’a pas changé, sa bénédiction est toujours d’actualité, laissons-le nous remplir de ses dons, de sa joie et à notre tour inondons nos familles, notre entourage, le monde, de cette générosité qui provient du coeur de Dieu.

 

Mickaël VIENNE
Pasteur