« Les médecins ont reconnu qu’il s’agissait là, d’un miracle. »
Au mois de septembre 2001, pendant trois jours de suite, nous avons dû conduire notre fille Pascaline, âgée de 11 mois, chez le médecin, pour une gastro-entérite.
Le troisième jour, le médecin nous a remis un courrier à transmettre à l’hôpital de Saint Pierre afin d’effectuer des examens. A l’hôpital, ne trouvant pas son état préoccupant, les médecins ne l’ont pas gardée. Deux jours plus tard, dans le milieu de la nuit, elle a appelé sa mère ; son état était tel qu’elle ressemblait à une poupée de chiffon. Ses bras, sa tête et ses jambes étaient mous.
Vers 01 heure du matin, nous l’avons donc emmenée aux urgences pédiatriques. Là, le personnel soignant s’est heurté à de graves difficultés : Son sang étant coagulé, il ne pouvait pas trouver les veines. On a été obligé de réaliser les perfusions au niveau des jambes.
À 8 heures du matin, son état ne s’était toujours pas amélioré. Afin de pouvoir établir un diagnostic plus approfondi, les médecins ont effectué des radios et des scanners. Vers 11 heures, la nouvelle est tombée… Notre fille était atteinte d’une tumeur au cerveau.
Il fallait encore attendre pour avoir des résultats plus poussés. Mais trois jours plus tard, nous nous sommes rendus compte qu’elle ne voyait plus car elle se déplaçait en suivant les voix. De nouvelles radios ont décelé un grossissement de la tumeur au point qu’elle touchait désormais le nerf optique, ce qui provoquait la cécité. Très alarmistes, les médecins nous ont dit qu’il ne lui restait plus que quelques jours à vivre. La solution aurait été son transfert à l’hôpital NECKER à Paris, mais vu la gravité de son état, il leur était impossible de la faire voyager pour aller en France. « Vous devez vous préparer à un deuil dans les jours qui suivent » nous a-t-on dit. La souffrance de notre fille était si intense qu’on devait, en permanence, lui administrer trois perfusions de morphine pour pouvoir la soulager.
Un soir, ma femme et moi avons discuté. Notre prière a été de dire au Seigneur combien nous étions malheureux et qu’au lieu de voir notre fille souffrir autant, nous préférions la voir partir. Nous avons demandé au Seigneur de nous accorder la grâce de l’avoir une dernière journée avec nous, à la maison, avant qu’elle ne parte. Le pasteur, ainsi que d’autres frères de l’église sont venus prier avec nous. Le lendemain, nous avions rendez-vous avec le neurochirurgien et le chef de service pour nous informer de ce que l’on pouvait faire, car les chances de guérison n’étaient pas bonnes.
Mais la bonne nouvelle, c’est qu’après les examens supplémentaires, les radios n’ont rien trouvé, si ce n’est qu’une masse qui devait disparaître au fur et à mesure de la croissance de la petite. Nous sommes rentrés dans la chambre, nous avions retrouvé le sourire et nous avons confessé la guérison de notre fille. Les perfusions ont été arrêtées un jeudi et le dimanche suivant, elle était au culte avec nous. Un mois et demi après, elle avait recouvré la vue.
Les médecins ont reconnu qu’il s’agissait là, d’un miracle.
On lui a administré de la cortisone pendant cinq ans et tous les six mois, elle se rendait à l’hôpital pour contrôler sa croissance. L’année dernière, l’I.R.M a confirmé les dires du médecin de 2001 et au mois de mai 2010, le médecin a demandé à ses confrères de ne plus toucher aux yeux de notre fille car elle avait enfin adapté sa vue. Je rends gloire à Dieu pour le beau miracle qu’Il a fait !
Gloire à Dieu !