Psaume 1 verset 3 : « Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point »
Dans ce verset, il est question du juste qui est planté comme un arbre. Dans les pays chauds et humides d’Afrique et dans les îles tropicales, poussent côte à côte deux arbres très différents : le baobab et le cocotier.
Portons quelques instants notre réflexion sur ce qui les caractérise.
Le baobab :
Ce gros arbre au tronc vide, peut atteindre jusqu’à huit mètres de diamètre. En apparence, il est fort et impressionnant. Cependant, sous cette apparence se cache une certaine fragilité. Par exemple, il perd son feuillage en saison sèche et il est aussi vulnérable face au vent.
De ce fait, on rencontre souvent des baobabs couchés dans la boue et dans la poussière qui continue ainsi à vivre d’une manière dénaturée. Ses ramifications s’entremêlent avec les buissons se confondant avec les arbres qui l’entourent, au point même de ne plus les distinguer.
Son fruit, certes comestible, ne présente aucun goût particulier et est acide. Finalement, le baobab n’offre pas d’utilité.
Le cocotier :
Ce palmier, caractérisé par sa grande taille, peut atteindre jusqu’à 25 mètres de hauteur. Par conséquent, il peut être vu de loin et ainsi attirer vers lui ceux qui ont faim et soif.
Le cocotier n’est pas un arbre rampant, il ne peut croître à l’horizontal et se mélanger avec d’autres arbres.
Nous pouvons trouver, dans ce palmier l’image de la sagesse, contrairement au baobab : le palmier s’enracine en profondeur, ce qui lui permet de trouver suffisamment d’eau, et de pouvoir faire face au soleil et à la sécheresse : les feuilles restent vertes.
« et dont le feuillage ne se flétrit point » Psaume 1.3
Il pousse également avec souplesse : voilà son secret pour résister à l’épreuve du vent, pour garder son rang et sa hauteur.
Remarquons l’utilité de ce palmier :
- Son fruit est reconnu pour son aspect nutritif avec sa noix et son eau. Il offre une nourriture constante et riche.
- L’huile issue du coco est admirable pour ses vertus médicinales, ses propriétés adoucissantes et protectrice pour la peau.
- Son bois est utilisé pour diverses constructions, ainsi que les feuilles pour couvrir les cases.
- Le bourgeon final (le chou) est fort apprécié, c’est un mets délicat.
- Quant aux spathes florales, elles fournissent une boisson sucrée.
La Bible fait mention du palmier à plusieurs reprises. Le cantique des cantiques nous dévoile les paroles du roi Salomon à la Sulamithe qui, ne l’oublions pas, est l’image de l’Église.
« Que tu es belle, que tu es agréable, Oh mon amour, au milieu de tes délices ! ta taille ressemble au palmier point et tes seins à des grappes. Je me dis : je montre je monterai sur le palmier, et je me saisirai les rameaux ! » Cantiques des Cantiques 7.7-9.
Par ailleurs, dans le psaume 92.13-15 il est écrit :
« les justes croissent comme le palmier, il s’élève comme le cèdre du Liban. Planté dans la maison de l’Éternel, il prospère dans les parvis de notre Dieu ; il porte encore des fruits dans la vieillesse point ils sont pleins de sève et verdoyant. »
Au final, que sommes-nous ? Baobab ou cocotier ? Que voudrions-nous être ?
Avons-nous fait de l’apparence notre apparat ou avons-nous serré fortement les trésors cachés de Dieu dans nos cœurs ?
Contenterions-nous d’une flaque d’eau superficielle où irions-nous puiser notre eau dans les profondeurs de la parole de Dieu ?
Ces arbres nous encouragent à ne pas rester faibles et fragiles, mais plutôt à laisser la puissance de Dieu agir en nous. Ceci dans le but de nous rendre forts en Jésus-Christ et utile à ceux qui n’ont pas d’espérance. Ceux qui sont fatigués et chargés, qui peinent sous le poids de leur fardeau, et qui ont faim et soif de vérité, de délivrance.
Ils sont là aussi, pour nous exhorter à ne pas nous affaler sur le sol, dans la confusion. Mais, à nous rappeler que c’est Jésus qui nous élève et qui nous maintient distinctement debout.