Samuel TAOCHY

Nom: Samuel TAOCHY
Église: Saint-Louis
Tél: 0693 62 62 35
Email: staochy[a]outlook.fr

«  Il n’est pas fou celui qui donne ce qu’il ne peut conserver pour obtenir ce qu’il ne pourra pas perdre. Jim ELLIOT

Témoignage

J’ai eu le privilège de grandir dans une famille chrétienne. Mes parents m’ont communiqué cet amour de Dieu et de son Église. J’ai donc connu tout ce que l’Assemblée avait à proposer de la tendre enfance à l’âge d’adulte : club biblique, réunions d’ados, réunions de jeunesse, réunions d’Église, formation des disciples, etc.

Cependant, une vérité demeure : on ne nait pas chrétien, on le devient ! Et malgré le plaisir que je prenais aux réunions et aux programmes, j’avais besoin de rencontrer personnellement Jésus. Car, si j’aimais les réunions, et la Parole de Dieu, une grande question restait sans réponse au fond de mon cœur : « En quoi suis-je un pécheur ? »

Terrible question, mais je le crois encore aujourd’hui, elle anime plus d’un jeune, adolescent ayant grandi dans l’Église, et n’ayant pas touché à ces choses qui avilissent la jeunesse : alcool, sexe, drogue, cigarette, flirt, etc.

Il a fallu pour moi attendre l’adolescence, l’âge où mon cœur était tiraillé entre être le bon et gentil jeune-homme apprécié dans la cour du lycée, et être le bon chrétien dans l’Église. Mais les choses ne pouvaient durer comme cela, en effet comme l’atteste l’Écriture : il faut choisir qui nous voulons suivre et servir ! (cf Jos. 24.15.)

C’est à ce moment que le Seigneur Jésus est venu me rencontrer :
Je me rappelle comme si c’était hier : au travers d’un message du pasteur de jeunesse de l’époque à Saint-Pierre (Patrice LOUISO), le Seigneur a dévoilé tout ce qui se passait au fond de mon cœur : le fait d’être tiraillé, cette question qui était profondément inscrite et sans réponse, les masques que je portais tantôt à l’Église, tantôt au lycée, …
La prédication a été un véritable électrochoc, comme si Dieu lui-même s’adressait à moi et me mettait face à moi-même. Au moment de l’appel, le pasteur a lancé cette phrase : « tes mensonges, tes masques, ta prétention et ton orgueil, sont les clous qui ont percé Jésus à la croix ! C’est pour te sauver qu’il a souffert. »

Ce jour-là j’ai senti ma misère, la grandeur de mes fautes, et le grand prix qui a été payé pour ma vie. Depuis ce jour, j’ai entièrement donné ma vie à Jésus-Christ. Et je ne saurai l’expliquer, mais à compter de ce jour, un feu s’est allumé en moi, et mon seul désir était de le servir.

En 2015, nous nous sommes mariés Sonaly et moi. Dieu fait toute chose belle en son temps : au-delà de me donner une belle et charmante jeune femme, il a mis à mes côtés une servante du Seigneur. Car, le même feu qui brulait dans mon cœur pour le servir, brulait aussi dans le sien.

Quelques mois après notre mariage, le Seigneur a commencé à travailler nos cœurs, et il semblait nous appeler à nous engager davantage, à aller plus loin. Il a fallu plusieurs mois pour que nous comprenions que le Seigneur était bel et bien en train de nous appeler à son service. Et même lorsque nous avions compris, il nous était difficile d’imaginer que cela était possible.

Comme au jour de ma conversion, Dieu a permis qu’il y ait une prédication, un fameux dimanche à l’Étang Salé. Ce dimanche, la parole prêchée est venue mettre à nue ce qu’il se passait dans nos cœurs, ce qui animait nos discussions, et ce, avec une étonnante précision. Après que le pasteur invité eut prêché, nous nous sommes levés, et à chaude larme nous avons dit au Seigneur :

« Nous voici pour te servir, prends tout, apprends-nous à te servir, et sers-toi de nous. »

C’est à partir de ce moment et dans le secret, que nous nous sommes préparés / formés, à entrer un jour à plein temps dans le ministère auquel Christ nous avait appelé. Sans prétention, sans revendiquer quoique ce soit, mais serrant son appel dans nos cœurs.

C’est donc avec une immense joie que nous avons intégré l’œuvre de Dieu à plein temps le 01 janvier 2020 à l’Assemblée de Dieu de Saint-Louis. C’est aussi avec beaucoup de crainte et d’humilité que nous exerçons le ministère, considérant ce que nous sommes, face à une œuvre aussi grande et aussi précieuse aux yeux de notre Dieu.

Qu’à Dieu seul soit la gloire, et que son Église avance, Amen !