Gilbert HOARAU

Nom: Gilbert HOARAU
Église: Ravine des Cabris
Tél: 0692 82 15 75
Email: gilbh[a]hotmail.fr

« Dieu s’est révélé à moi ! »

Témoignage

J’ai grandi dans un foyer où l’amour n’existait pas. Il n’y avait pas d’harmonie entre papa et maman. J’ai le souvenir cuisant de disputes, de bagarres, de paroles brutales et grossières.

La religion de mes parents avait tout juste éveillé en moi la pensée de l’existence de Dieu, mais Il était si loin et si étranger à nos besoins de paix. Vers l’âge de 14 ans à cause d’un échec scolaire, j’ai rejeté Dieu de ma vie. S’Il existait vraiment, il aurait dû répondre à mes prières d’ados me disais-je. Jusqu’à l’âge de 20 ans, pour moi Dieu n’existait pas, je L’avais rayé totalement de mon existence. C’est à cet âge que j’ai changé de lycée et me suis retrouvé dans une pension loin de ma famille. Ce n’était pas sans me déplaire d’être loin des cris et des disputes.

Je ne le savais pas, Dieu m’avait donné rendez-vous dans cette pension où le chef de famille était un ami à mon père. Tout de suite j’ai constaté la différence avec ce nouveau climat familial. Il y avait la paix, l’entente, la communication, des chants de cantiques. Ces gens avaient quelque chose que nous n’avions pas, ils avaient la présence de Jésus. Leur langage, leur joie m’ont interpellé et j’ai décidé d’aller avec eux à une de leurs conférences.

Quand je suis arrivé, c’était comme si j’étais dans un autre monde, un monde de lumière. Je fus saisi par la sensation extraordinaire que Dieu était là. Il n’y avait ni images, ni statues, mais il y avait la présence de Dieu. Instantanément je me suis tourné vers Lui et je Lui ai demandé pardon pour mes péchés. En sortant de ce lieu de culte, ma vie avait changé et en retournant vers ma famille et mes amis, je leur disais « J’ai trouvé le Seigneur ! » Avec mes faibles mots je leur racontai ce qui s’était passé, comment Dieu m’avait touché et même guéri de furieuses douleurs d’estomac.

Quelques temps plus tard mes parents acceptèrent de venir aussi écouter l’Evangile et la transformation s’opéra sous mes yeux. Dans notre famille il y avait enfin la paix, la joie, l’entente. Mon père si dur d’habitude est devenu comme un agneau. Eux qui faisaient chambre à part, se sont retrouvés à nouveau.