LA JOIE ET LA VENUE DE JESUS
(ESAÏE 35)
La venue de Jésus dans notre monde est l’évènement le plus important pour notre humanité. Il marque le monde. Il change notre destinée éternelle.
Jésus est venu. Ses saints prophètes l’avaient annoncé. Lui le Très-Haut, le Seigneur qui habite une lumière inaccessible, entouré de gloire, servi par des anges, vivant dans l’amour du Père et du Saint Esprit, est descendu pour accomplir la volonté de son Père.
« Voici : je viens, –– Dans le rouleau du livre il est écrit à mon sujet –– Pour faire, ô Dieu, ta volonté. » Héb9.7
Il déchira les cieux et descendit. Il s’humilia, prenant la forme d’un homme dans la chair. Il vint à Bethléem, terre de Juda. Un enfant nous est né. Un fils nous est donné.
SA VENUE DEVAIT SUSCITER L’ENTHOUSIASME
Es. 12.6 « Pousse des cris de joie et de triomphe, habitante de Sion ! Car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël ! »
Es. 49.13 « Cieux, acclamez ! Terre, sois dans l’allégresse ! Montagnes, éclatez en acclamations ! Car l’Éternel console son peuple, Il a compassion de ses malheureux »
Zach. 9.9 « Sois transportée d’allégresse, Fille de Sion ! Lance des clameurs, Fille de Jérusalem ! Voici ton roi, il vient à toi ; Il est juste et victorieux »
CETTE JOIE VIENT DE DIEU
Elle vient du ciel. Elle n’est pas terrestre. Le ciel s’approche de la terre. Le Royaume de Dieu est là. Royaume de puissance, de délivrance, de relèvement, de vie pour un monde perdu. Un sauveur, le Christ-Jésus. Le Seigneur. Emmanuel. Le Roi des juifs. Un prince, un Chef. Le fils bien aimé du père. La Parole vivante et éternelle. La résurrection et la vie. Cette joie est celle de Dieu par la paix : Jésus, le Prince de la paix, la réconciliation.
JOIE PARMI LES HOMMES.
La rencontre avec Jésus suscitait la JOIE.
ABRAHAM : Jn 8.56 « Abraham, votre père, a tressailli d’allégresse (à la pensée) de voir mon jour : il l’a vu et il s’est réjoui »
Un ange avait proclamé : « Je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qui sera pour tout le peuple. Il vous est né un Sauveur qui est le Christ le Seigneur »
MARIE : « Mon esprit a de l’allégresse en Dieu mon Sauveur » (Lc.1.47)
JEAN BAPTISTE : Il tressaillit d’allégresse dans le sein de sa mère. (Lc.1.41)
LES BERGERS : Ils s’en retournèrent glorifiant et louant Dieu. (Lc. 2.20)
SIMEON et ANNE : Ils louaient Dieu (Lc.2.38)
LES MAGES : Ils se réjouirent à la vue de l’étoile. (Mt.2.10-11)
Jésus attirait les faibles, les pauvres, les enfants, les femmes, les bas tombées. Ses ennemis disaient de lui : « Il accueille des pécheurs et mange avec eux ». Oui ! tous les pécheurs et les péagers, s’approchaient de Jésus pour l’entendre. Ses paroles étaient pleines de grâce.
Les « BAS TOMBES » touchaient le TRES HAUT.
Mt. 4.23-25 « Jésus parcourait toute la Galilée, il enseignait dans les synagogues, prêchait la bonne nouvelle du royaume, et guérissait toute maladie et toute infirmité parmi le peuple. Sa renommée se répandit dans toute la Syrie. On lui amenait tous ceux qui souffraient de maladies et de douleurs diverses, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques, et il les guérit. De grandes foules le suivirent »
Mt.15.30 « Alors de grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des sourds muets, des estropiés et beaucoup d’autres malades. On les déposa à ses pieds, et il les guérit ; 31 aussi la foule était elle en admiration en voyant les sourds muets parler, les estropiés trouver la santé, les boiteux marcher, les aveugles voir ; et elle glorifiait le Dieu d’Israël »
Lc.13.17 « Tandis qu’il disait cela, tous ses adversaires étaient remplis de confusion, et la foule se réjouissait de toutes les choses glorieuses qu’il faisait »
IL ETAIT VENU POUR CELA.
Jésus proclame : (Mt.9.12-13)
« Ce sont les malades qui ont besoin de médecins »
« Je prends plaisir à la miséricorde »
« Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs »
« Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc.19.10)
SA VENUE APPORTAIT LA JOIE DU CIEL.
Cette joie, c’est la joie de la vraie liberté, du plein salut. Il s’approchait des plus misérables. Le lépreux ; Bartimée. La femme adultère, Zachée le reçu avec joie. Les enfants s’approchaient de lui sans crainte :
Mt.19.14 « Et Jésus dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour leurs pareils »
La joie, car sa puissance délivrait des démons.
Mt.9.33 « Et les foules dans l’admiration disaient : Jamais rien de semblable ne s’est vu en Israël »
La joie car il avait le pouvoir de pardonner les péchés.
Mt.9.8 « A cette vue, les foules saisies de crainte, glorifièrent Dieu qui a donné aux hommes un tel pouvoir »
La joie, car la mort reculait.
La joie, car ses bras d’amour et de compassion étaient toujours ouverts.
Mt.11.28 « Venez à moi vous tous… »
La joie car les rejetés, les misérables, les petits, les grands en s’approchant de Lui, s’approchaient de Dieu. « Je suis le chemin, la vérité et la vie. ».
La joie car il accomplissait les écrits des prophètes. … « Afin que s’accomplisse la parole du prophète : Il a pris nos infirmités, il s’est chargé de nos maladies », « Voici mon serviteur en qui mon âme prend plaisir : Il ne brisera pas le roseau cassé, il n’éteindra pas le lumignon qui fume encore. Et les nations espèreront en lui »
CETTE JOIE SUR LA TERRE AVAIT SON ECHO DANS LE CIEL
Lc. 15.7 et 10 « De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de repentance. De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent »
CETTE JOIE EST CELLE DE CHRIST, DU DIEU BIENHEUREUX
C’est celle qu’éprouve le BON BERGER retrouvant sa brebis. Lc.15.5 : « Lorsqu’il l’a trouvée, il la met avec joie sur ses épaules. De retour à la maison, il appelle chez lui ses amis et ses voisins et leur dit : réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue ». Mt.18.13 « Il s’en réjouit plus que les 99 autres qui ne se sont pas égarées »
C’est la joie du père qui retrouve son fils. Lc.15.11. Il le couvre de baisers. Il le revêt… Il fait le sacrifice. Il se réjouit. Car le fils était mort et il est revenu à la vie. Il était perdu et il est retrouvé… « Il fallait bien se réjouir et s’égayer ».
CETTE JOIE, JESUS LA VEUT PERMANENTE EN NOUS.
Le Royaume de Dieu c’est la Joie (Ro.14.17). Et ce règne est maintenant en nous par le Saint Esprit. Il y eut un moment de tristesse pour les disciples quand Jésus est mort et jusqu’à la résurrection. Jésus l’avait annoncé.
Jn.16.20 « En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira : vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse sera changée en joie. Vous donc aussi, vous avez maintenant de la tristesse ; mais je vous verrai de nouveau, votre cœur se réjouira, et nul ne vous ôtera votre joie »
À la résurrection, leurs cœurs furent remplis de joie. « Ils retournèrent à Jérusalem dans avec une grande joie » Lc.14.52. Et à la Pentecôte la joie s’installa en eux pour ne jamais plus les quitter.
CETTE JOIE AURA SON DEGRE LE PLUS ELEVE AUX NOCES DE L’AGNEAU
Jean Baptiste disait : Jn.3.29 : « Celui qui a l’épouse, c’est l’époux ; mais l’ami de l’époux qui se tient là et qui l’entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l’époux ; aussi cette joie qui est la mienne est complète »
Or la voix de l’époux, nous l’avons entendue et nous avons expérimenté la puissance de cette voix (l’Evangile) et l’avons reçu avec la joie du Saint Esprit. Nous sommes devenus les brebis de Jésus. Nous avons expérimenté la miséricorde de Dieu et conformément à ce qui est écrit, nous, les nations, nous nous réjouissons avec son peuple (Ro.15.10)
Nous qui avons cru, nous sommes l’épouse la femme de l’Agneau. Nous sommes destinés à la plus grande célébration éternelle, à une joie qui couronnera notre front éternellement.
Apoc. 19.7-9 « Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse et donnons-lui gloire, car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est préparée. Il lui a été donné de se vêtir de fin lin, éclatant et pur. Le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. L’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au festin de noces de l’Agneau ! Puis il me dit : Ce sont les paroles véritables de Dieu ».
CONCLUSION
La venue de Jésus nous apporte la plus grande joie. Celle du SALUT, de DIEU. Cette joie est notre force. (Né.8.10). Elle est notre motivation, dans ce monde difficile et contraire, pour obéir et accomplir la mission de Jésus :
Mt.22.10 : « Allez donc aux carrefours, et invitez aux noces tous ceux que vous trouverez »
Evangélisation et communion sont intimement liées.
Evangélisation pour que la joie se repende.
Communion avec Christ pour que sa joie demeure en nous.
Réjouissons-nous toujours dans le Seigneur !